extrait de Xaurur et Snidatic

 

 

 

Les ruines d'une ancienne chapelle seront le terrain de jeu où des jeunes de la ville et de la campagne s'affronteront (de façon amicale) sur les idées reçues que chacune et chacun ressentent pour le lieu de vie des autres.

 

 Avertissement.

Ce texte est protégé par les droits d’auteur.

En conséquence, avant son exploitation vous devez obtenir l’autorisation de l’auteur soit directement auprès de lui, soit auprès de l’organisme qui gère ses droits (la SACD par exemple pour la France).

Pour les textes des auteurs membres de la SACD, cette dernière peut faire interdire la représentation le soir même si l’autorisation de jouer n’a pas été obtenue par la troupe.

Le réseau national des représentants de la SACD (et leurs homologues à l’étranger) veille au respect des droits des auteurs et vérifie que les autorisations ont été obtenues, même a posteriori.

Lors de sa représentation, la structure de représentation(théâtre, MJC, festival…) doit s’acquitter des droits d’auteur et la troupe doit produire le justificatif d’autorisation de jouer. Le non-respect de ses règles entraîne des sanctions(notamment financières) pour la troupe et pour la structure de représentation.

Ceci n’est pas une recommandation, mais une obligation, y compris pour les troupes amateurs.

 



Xaurur et Snidatic.

Ou

Ruraux et Citadins.

durée de la pièce: 30 minutes.

Pour quatre filles et quatres garçons.

(Modulable.)

+ 1 adulte.

Niveau scolaire, de CM2 à 1er (lycée.)



Le décor.

(1) Une rivière que l’on entendra, mais qui restera invisible. (On l’entendra au début de la pièce.)

(2) Un peu de verdure

(3) Un arbre ou un grand bosquet en bord de coulisses. (Pour dissimuler un pêcheur.)

(4) Un endroit pour s’asseoir. (Quelques bloc de pierre dispersés sur la scène.)

(5) Des haricots blancs. (Pour représenter de petits cailloux.)

(6) Une plaque de contre-plaqué ou un carton rigide en coulisses. (Pour recevoir les petits cailloux.)

Lumières. L'action se déroulera en milieu d'après-midi et le jour déclinera à fur et à mesure du déroulement de la pièce.

Costumes. Les costumes seront contemporains, seule la couleur les distinguera : couleurs foncées pour un groupe et claires pour l'autre.

Acteurs : (modulable.)

Les Xaurur (ruraux) : Adèle (Ad) et Charles (Chacha) sont frère et sœur.

Claire et Édouard (Ed) sont également frère et sœur.

Les Snidatic (citadins) : Léopoldine (Léo) et François sont frère et sœur.

Albert (Al) et Laure sont également frère et sœur.

Le pêcheur. Une seule réplique, en toute fin de pièce.

Ils doivent leurs prénoms au fait que leurs parents respectifs sont des fans de Victor Hugo et de Gustave Eiffel.

 

Extrait du texte.

L'action débutera par l'arrivée de Claire et d'Édouard.

Acte 1 Scène 1

Édouard (Xaurur.) Dis donc frangine, tu es certaine qu'ils arriveront à trouver l'endroit ?

Claire (Xaurur.) Je l'espère. S'ils n'y arrivent pas, ce sont de sacrées andouilles !

Acte 1 scène 2

Édouard (Xaurur.) Tiens ! Voilà la deuxième paire de frangin-frangine.

Adèle (Xaurur.) C'est nous que tu traites d'andouilles ?

Claire (Xaurur.) Oh ! Adèle ! Non, pas du tout.

Édouard(Xaurur.) Calme-toi. Elle parlait des Snidatic.

Adèle (Xaurur.) Je préfère, sinon...

Édouard (Xaurur.) Oui ! Sinon quoi ?

Se mettent en garde de boxe, se rapprochent l'un de l'autre, une fois face à face ils s'étreignent.

Charles (Xaurur.) Comment tu vas, Ed ?

Édouard (Xaurur.) Comme d'habitude Chacha : avec mes pieds.

Se mettent à rire.

Adèle (Xaurur.) Vous avez quel âge ?

Claire (Xaurur.) Laisse Ad, tu sais bien que les garçons sont moins matures que les femmes.

Charles (Xaurur.) (À Édouard.) Je rêve ou elles nous cherchent ?

Édouard (Xaurur.) Laisse tomber Chacha, c'est de l'humour de filles.

Charles (Xaurur.) Eh bien il n'est pas terrible!

Claire (Xaurur.) À quelle heure  doivent-ils venir?

Les quatre jeunes entament une conversation en s'asseyant sur les ruines. Pendant que les Snidatic entrent en fond de salle. Léopoldine ferme la marche.

Acte 1 Scène 3

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Les Snidatic montent sur la scène.

Adèle (Xaurur.) Alors les Snidatic, pas trop la frousse sur le chemin ?

Acte 1 scène 4

Albert (snidatic.) (À ses trois compagnons de route.) Eh ! Vous les entendez ?

Laure (snidatic.) Non ! Il y a François qui me bassinait avec son portable.

Léopoldine (snidatic.) Qu'est-ce qu'ils racontent ?

Albert (snidatic.) Ils demandent si nous n’avons pas eu peur en venant.

Laure (snidatic.) Pour qui ils nous prennent, les Xaurur?

Charles (Xaurur.) Pardi, pour des Snictatic !

Édouard (Xaurur.) Qui n’ont pas la tactique.

Charles et Édouard checkent.

Les deux camps se mettent face à face, exécutent quelques pas en avant pour se trouver nez à nez, puis se font des hugs.

Laure (snidatic.) (Examine l'endroit.) Pas très rassurant cet endroit!

Charles (Xaurur.) Qu'est-ce que tu lui trouves ? Il est trop cool !

Laure (snidatic.) J'aurais préféré que l'on se donne rendez-vous dans un endroit moins glauque.

Claire (snidatic.) Elle a raison ! (Parle du site.) Il m'a toujours donné la chair de poule.

Charles (Xaurur.) Relax les filles, vous n’allez pas commencer à faire les rabat-joie ?

Édouard (Xaurur.) (Regarde sa montre.) Ça va, on est large, il est que dix-huit heures.

Adèle. (Xaurur.) Et puis zut ! Qu'est-ce qu'on risque ?

Claire (Xaurur.) (Aux Snidatic.) Dans tous les cas, ça nous fait super plaisir de vous revoir.

Édouard (Xaurur.) Mais Claire, on s’est vus hier soir !

Adèle (Xaurur.) Tu parles, en coup de vent ! Vos parents étaient tellement pressés de décharger leurs valises.

Léopoldine (snidatic.) Si tu crois que c'est facile pour eux, tous les jours de l'année ils sont habitués à courir dans tous les sens.

Albert (snidatic.) Des vrais ressorts.

François (snidatic.) Alors, lorsqu'ils arrivent à la campagne il leur faut du temps pour que le ressort se détende. (Saute sur place.)

Laure (snidatic.) Ici, pas de risque de s'énerver pour un métro en retard.

Léopoldine (snidatic.) Ou une grève des chauffeurs de bus.

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Édouard (Xaurur.) C'est vrai, j’oublie parfois que nos parents se connaissent depuis longtemps.

Laure (snidatic.) Et qu'ils ont grandi là.

Léopoldine (snidatic.) Bien évidemment, vous avez perpétué la tradition.

François (snidatic.) Tu sais bien frangine que les Xaurur n'aiment pas bousculer les vieilles habitudes.

Charles (Xaurur.) Euh, tu sous-entends quoi par là ?

François (snidatic.) Je veux simplement dire que s'il fallait attendre les ruraux pour faire avancer le schmilblick de la modernité, ben mon vieux, on circulerait encore en calèche !

Édouard (Xaurur.) Parce que vous, les gens de la ville, vous êtes des cadors dans ce domaine peut-être ?

Albert (snidatic.) On se débrouille pas mal.

Charles (Xaurur.) Ça se saurait.

L'intensité de la lumière se réduit.

François (snidatic.) Ah ! Tu veux nous faire croire, à nous les Snidatic que vous les Xaurur vous y connaissez quelque chose en progrès et  modernité ?

Charles (Xaurur.) Certainement !

François (snidatic.) Bah je demande à voir !

Claire (Xaurur.) Vous n'allez pas commencer à vous chercher des poux ?

Laure (snidatic.) Ah ! Non alors ! Nous venons juste de nous retrouver.

Édouard (Xaurur.) Ne t'inquiète pas Laure, je vais juste démontrer à ton frère que sans les campagnards il y aurait beaucoup de choses qui n'existeraient pas dans les grandes villes.

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Laure (snidatic.) Tu es certain de ce que tu racontes ?

Édouard (Xaurur.) Affirmatif ! Frugence Bienvenüe, il était Breton.

Claire (Xaurur.) (Moqueur.) Allô ! On n’entend plus rien ! Ya quelqu'un au bout du fil ?

François (snidatic.) « Fulgence », tu parles d'un prénom !

Claire (Xaurur.) C'était peut-être à la mode à son époque, mais aujourd'hui ça ferait bizarre…

Albert (snidatic.) C'est sûr que certains n’ont pas été gâtés avec leurs prénoms.

Adèle (Xaurur.) Tu peux le dire « Albert. » J'en connais qui ont comme prénom, Charles, Édouard, Léopoldine...

Charles (Xaurur.) (Coupe la parole à Léopoldine.) Ce n'est pas de notre faute si nos parents sont amoureux de Victor Hugo et de Gustave Eiffel.

Léopoldine (snidatic.) Heureusement qu’ils n’étaient pas fans des films Marvel !

Laure (snidatic.) Ou de « Bonne nuit les petits »…

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Claire (Xaurur.) Que l'on veuille ou non, nos parents ont eu cette idée de génie, c'est comme ça, On n’y peut rien.

François (snidatic.) Alors que s’ils avaient habité en ville, ils auraient certainement mieux choisi.

Claire (Xaurur.) Pardon ? Aux dernières nouvelles, vos parents habitent en ville et ils vous ont donné des prénoms… (Réfléchit.) Comment dire ? Originaux ?

Albert (snidatic.) C’est pas faux !

Léopoldine (snidatic.) N'empêche, il est plus difficile de trouver des lieux pour s'enrichir culturellement en campagne qu'en ville.

Laure (snidatic.) Comment ça ?

Léopoldine (snidatic.) Vous avez quoi dans votre bled ? Une bibliothèque ?

Laure (snidatic.) Qui doit ouvrir deux jours par semaine et encore !

Albert (snidatic.) Un cinéma ?

François (snidatic.) Un musée ? (Pouffe de rire.)

L'intensité de la lumière se réduit.

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Claire (Xaurur.) Et bien les amis, c'est le même temps que nous mettons nous les Xaurur pour nous rendre au Musée des Beaux-Arts de Nantes.

Enchaînent le nom des sites rapidement.

Charles (Xaurur.) Celui d'histoire naturelle !

Adèle (Xaurur.) Celui des ducs de Bretagne.

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Charles(Xaurur.) La Roche-sur-Yon, vingt minutes.

Laure, Léopoldine, François et Albert (snidatic.) C'est bon, c'est bon, on a compris.

Adèle(Xaurur.) Comme quoi, l'enrichissement culturel n'est pas une question d'environnement, mais de volonté.

Claire(Xaurur.) Que l'on habite en campagne comme en ville.

Laure (snidatic.) D'accord, d'accord. Mais il vous faut à chaque fois prendre la voiture !

Édouard(Xaurur.) Et vous le métro !

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

L'intensité de la lumière se réduit.

Laure (snidatic.) Écoutez... Vous entendez ?

Édouard(Xaurur.) (Tend l'oreille.) Quoi ?

Laure (snidatic.) J'ai entendu comme un ronflement.

Charles(Xaurur.) Certainement un esprit que ta conversation ennuie!

Léopoldine (snidatic.) (Vient se placer près de Laure.)

Laure (snidatic.) Je ne rigole pas, je suis certaine d'avoir entendu comme un ronflement ! (Montre un endroit près de l'arbre ou le bosquet.) Là !!!

Édouard(Xaurur.) (Fait semblant d'avoir peur.) Mamma mia ! Ils viennent nous chercher.

Adèle(Xaurur.) N'écoute pas ces deux idiots, c’est juste le vent dans les arbres.

Léopoldine (snidatic.) C'est vrai ?

Adèle(Xaurur.) (Pas très rassurée.) Mais oui…

Léopoldine (snidatic.) (Regarde autour d'elle.) Alors comme ça, voici le terrain où les prétendus esprits viennent la nuit?

François (snidatic.) (Prend un air ténébreux.) L'endroit où la pleine lune réveille les âmes corrompues des villageois ?

Charles(Xaurur.) Si j’étais vous, je ne prendrais pas ça à la légère.

François (snidatic.) Attend Chacha, tu ne vas tout de même pas me dire que tu crois à toutes ces bêtises!

Charles (Xaurur.) On peut respecter les légendes sans y croire vraiment.

Léopoldine (snidatic.) Eh bien, je ne te savais pas si philosophe, Chacha.

Édouard (Xaurur.) (Déambule sur la scène.) N’empêche, si j’avais un film d’horreur à tourner, c’est ici que je viendrai.

Adèle (Xaurur.) (L’air apeuré.) Et encore, il fait jour.

L'intensité de la lumière se réduit.

Léopoldine (snidatic.) (Regarde le ciel.) Plus pour longtemps. Je suis persuadée qu'à la nuit tombée l'endroit doit être lugubre.

Charles (Xaurur.) (Prend plusieurs petits cailloux (haricots.)

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Léopoldine (snidatic.) (Étudie la pierre.) Humelle est bizarre cette pierre !

Albert (snidatic.) (Placée loin de Léopoldine.) Fais voir !

Léopoldine (snidatic.) Tu me prends pour Wonder Woman ? Elle pèse au moins cinquante kilos !

Albert (snidatic.) (Ronchon en se levant.) Cinquante kilos, chochotte, ce n’est rien ça ! (Regarde la pierre.) Mais ! C'est une croix de ...?

Laure (snidatic.) (Regarde les Sniarbru.) De templier !!! Il y a eu des templiers, ici ?

Charles (Xaurur.) Et pourquoi pas ? « Madame. »

Léopoldine (snidatic.) C'était grand ?

Édouard (Xaurur.) Quelques dépendances, mais rien de bien extraordinaire.

Charles (Xaurur.) Avec assez de cailloux pour créer une légende !

François (snidatic.) Quelle légende ? Raconte !

L'intensité de la lumière se réduit.

Adèle (Xaurur.) Vous y tenez vraiment ? Vous allez sûrement avoir trop peur.

Claire (Xaurur.) Nous ne voudrions pas que vous fassiez des cauchemars cette nuit !

Édouard (Xaurur.) Et que vous fassiez pipi au lit !

Albert (snidatic.) Vous avez fini de vous moquer de nous ?

Laure (snidatic.) Vous vous amusez bien j’espère ?

Claire (Xaurur.) Oui. Pardon. C’était en l’an 1200 apr. J.-C. Les templiers avaient installé une commanderie à cet endroit. 


Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Tous se regardent et marquent un moment de silence.

François (snidatic.) (À Charles.) Et donc ? Pourquoi elle a disparu, cette commanderie ? Vous le savez ?

Charles (Xaurur.) Pas vraiment, il existe beaucoup de versions, toutes aussi invraisemblables les unes que les autres.

Albert (snidatic.) La plus raisonnable, ça donne quoi ?

Laure (snidatic.) Je m'attends au pire !

Charles (Xaurur.) Tiens Claire, raconte, tu es douée pour les histoires !

Claire (Xaurur.) Il y a un sens caché à ta phrase ?

Charles (Xaurur.) Pas du tout.

Claire (Xaurur.) M'ouais ! Donc ! (De façon très oratrice. ) C'était le 6 pluviôse de l'an VII.

Laure (snidatic.) Hum, hum ! Si tu pouvais éviter de nous raconter cette histoire en patois local, cela nous arrangerait.

Adèle (Xaurur.) (Moqueuse.) C'est le jour, le mois et l'année républicaine...pas fute-fute les Snidatic !

Léopoldine (snidatic.) Et ça donne quoi en français ?

Adèle (Xaurur.) Et bien ça donne (réfléchit.) Euh...

Léopoldine (snidatic.) Le 25 janvier 1799 - pas fute-fute les Xaurur !

Claire (Xaurur.) Je raconte la suite ou nous continuons à nous balancer des vannes ?

Tous. Oui, oui, raconte-nous une belle histoire Claire.

Claire (Xaurur.) Devant tant d'enthousiasme, je ne peux que m'incliner.

Tous. Ouais !!!

Claire (Xaurur.) Donc, le 24 janvier… (Elle est interrompue par Albert.)

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Albert (snidatic.) (Théâtrale.) Et là, surprise ! Plus rien ! Tout n'est que fumée et désolation!

Claire (Xaurur.) (À Adèle.) Continue, moi il m'épuise.

Adèle (Xaurur.) (A Albert.) Si tu l'ouvres encore une fois, je te mets un bâillon.

Albert (snidatic.) Fait signe qu’il a bien compris le message en passant deux doigts devant sa bouche comme s’il refermait une fermeture éclair.

L’intensité de la lumière se réduit.

Adèle (Xaurur.) Toute la journée, la fête bat son plein. La nuit venue, tous sont d'accord pour revenir le lendemain matin remettre le site en ordre.

Albert (snidatic.) Quel suspens ! (Devant les regards noirs des autres, il refatit le geste de la fermeture éclair.)

Adèle (Xaurur.) Le lendemain matin, le 25 janvier, devant leurs yeux ébahis, il ne restait plus qu’un champ de ruines.

Édouard (Xaurur.) Certaines personnes ont vu des centaines d’yeux rouges s'enfuir à leurs venue.

François (snidatic.) Vous êtes sûrs que ce n'est pas les vapeurs d'alcool qui étaient passées devant leurs yeux ?

Charles (Xaurur.) On dit que ce sont les âmes des templiers, qui n’auraient pas aimé que des gens viennent faire la fête en ce lieu.

Adèle (Xaurur.) Possible.

Charles (Xaurur.) Depuis ce fameux jour, les habitants du village ne cessent d'apercevoir d'étranges phénomènes.

François (snidatic.) Blablabla ! Encore de drôles d’histoires de la campagne.

Léopoldine (snidatic.) Il n'y a pas que dans nos campagnes que l'on raconte des histoires, en ville aussi !

Albert (snidatic.) N'importe quoi !

Léopoldine (snidatic.) Ah oui ! Et le fantôme de l'opéra ! C'est du blabla ?

Laure (snidatic.) Mais oui, tu as raison Léo. Et le fantôme des Tuileries !

Édouard (Xaurur.) Comme quoi, il n'y a pas moins de fantômes en campagne que dans une grande ville.

Laure (snidatic.) Je vous rappelle que nous sommes au 21e siècle.

Tous (snidatic.) Et ?

 

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Tous. Quoi ?

François (snidatic.) Dans la nuit du 24 au 25 janvier 1799 il y a eu dans la région un terrible tremblement de terre, 6, 4 sur l'échelle de Richter.

Édouard (Xaurur.) Ceci explique cela ! Les bâtiments étaient si vieux qu'ils n’ont pas résistés et se sont tous effondrés.

Adèle (Xaurur.) Restait plus que deux ou trois rigolos de service pour créer une légende.

Ils entendent tous un bruit dans le bosquet. Près de l'arbre en bord de coulisse.

L'intensité de la lumière se réduit.

Laure (snidatic.) Charles ! C'est encore toi !

Charles (Xaurur.) Non ! Pourquoi veux-tu que ce soit moi ?

Claire (Xaurur.) C’est bien ton genre !

Albert (snidatic.) Pour sa défense, j'étais à ses côtés, s'il avait lancé une pierre je l'aurai vu.

Léopoldine (snidatic.) Comme tu es aussi blagueur que lui, je ne suis pas certaine que ton témoignage vaille grand-chose.

Albert (snidatic.) (À Charles.) Tu vois mon vieux, l'honnêteté ne paie plus de nos jours.

Ils se rassemblent à l'opposé d'où provient le bruit et entendent le bruit d'une chose qui tombe à l'eau.

En voix off. Par tous les saints ! Non !!!

Tous reculent encore.

Laure (snidatic.) (Aux garçons.) Vous ne pourriez pas aller jeter un coup d'oeil les garçons .. ?

Les garçons se regardent, pas rassurés du tout.

Édouard (Xaurur.) Et pourquoi nous ?

Adèle (Xaurur.) Pourquoi pas ?

Charles (Xaurur.) (Cherche ces mots) Parce que, parce que...

François (snidatic.) Parce que... Et l'égalité des sexes ! Hein ! Vous en faites quoi de l'égalité des sexes ?

Claire (Xaurur.) Non, mais regardez-moi ça ! Vous parlez de preux chevaliers !

Albert (snidatic.) Vas-y toi, qui es si courageuse.

Edouard (Xaurur.) (Regarde s'écarte légèrement du groupe. Pas rassuré.) Qui vient avec moi ?

Tous les autres se consultent.

Edouard (Xaurur.) Chacun son tour hein,surtout, vous bousculez pas au portillon !

Léopoldine (snidatic.) (Se lève.) Si on y va tous, quelle que soit la chose qui est ici, on arrivera peut-être à lui faire peur.

François (snidatic.) C'est le « Peut-être » qui me retient. 

Tous se lèvent et formnte un groupe hyper compact.

Léopoldine (snidatic.) Bon alors ! Qu'est-ce qu'on fait ?

L'arbre se met à bouger fortement et une ombre surgit .

Tous. Barrons-nous... (Ils quittent la scène en courant.)

Un pêcheur apparaît sur scène, l'air complètement dépité en tendant son panier de pêche vide et en émettant un fort et long baillement.

 Acte 1 scène 5

Le pêcheur. Par tous les diables! (regarde sa montre.) Vingt-deux heures ! Comment je vais expliquer à ma femme  que je rentre bredouille? Je ne vais quand même pas lui dire que c'est en me réveillant brusquement d'une sieste de (Regarde encore sa montre,) de six heures, que j'ai fait tomber à l'eau tous les poissons ! (Réfléchit.) Je sais ! Eurêka ! Je vais lui dire que j'ai vu des esprits rôder dans les ruines et que j'ai préféré fuir en prenant mes jambes à mon cou quitte à tout laisser sur place. (Quitte la scène .)


Fin.


 

 Vous pouvez obtenir l'intégralité de cette pièce de théâtre en me contactant  à. ericgarandeau@orange.fr



































 

Extraits de " ALEX...? "

 



 Mais qui est Alex...?

 

Personnages.

*- Un vieil homme. Le Vieux, que le décès de sa femme a rendu misogyne et acariâtre.

*- Une vieille gouvernante. Magdeleine, persuadée d'être responsable du décès de sa maîtresse.

*- Un homme à tout faire. Marcus, surpris à crocheter le coffre-fort du vieux. Il reste au service de celui-ci, le temps pour lui de rembourser sa dette morale.

*- Une jeune chauffagiste. Alexandra, qui cache bien des mystères.

 

Synopsis.

Installée depuis peu, la nouvelle chaudière du vieux tombe en panne. Le SAV dépêche sur place un dépanneur peu ordinaire, « Alex. »

En effet, Alexandra, sous le pseudonyme d « Alex » est déterminée à découvrir ce client qu'elle sait être son grand-père.

le Vieux ne sait pas que la venue de ce réparateur va lui causer bien des surprises et révélations.

Magdeleine, la gouvernante, s'apercevra très vite que la présence d' Alex aura une influence positive sur le mauvais caractère du Vieux.

Marcus, lui ,s'évertuera à jouer les médiateurs dans ce dépannage de chaudière peu ordinaire.

 

Décors.

*Le début de la pièce se jouera sur l'avant-scène. Un meuble bas dissimulant un coffre-fort, une petite table basse, un téléphone.

*Sur scène. Sous une lumière faible un salon habillé de vieux meubles, un portrait (style Picasso), un buffet bas muni de deux tiroirs, une petite lampe de chevet, deux fauteuils usés, une petite table, deux portes de service et une fenêtre donnant sur la rue.

 

Costumes

*Alex - Une combinaison de travail, une grosse écharpe, une casquette, des gants masqueront sa silhouette. Sous sa combinaison, une tenue vestimentaire qui ne laissera aucun doute sur sa féminité.

*Magdeleine - Une tenue vestimentaire d'une technicienne de surface.

*Le Vieux - Pour le début de la pièce, une tenue de sortie, noir. Ensuite, un vieux peignoir, un pantalon côtelé, un pull délavé, un bonnet de style péruvien, une paire de moufles, une paire de charentaises. Une fois la chaudières réparée, un habit ordinaire.

*Marcus - Pour le début de la pièce, une tenue noir de cambrioleur. Ensuite, une chemise à carreaux, une combinaison de travail, un pull camionneur, un bonnet avec un énorme pompon, une paire de moufles, un manteau de chasse.Une fois la chaudières réparée,un habit ordinaire.


 

Extraits de "ALEX.....?"

 

Lorsque la lumière se fera sur la scène, seule l'avant-scène côté cour sera allumée, on y apercevra
un meuble refermant un coffre-fort et un homme commençant à mettre le contenu dans un sac. À
côté, une petite table sur laquel repose un téléphone. Cette scène pourra être mise en scène rideau
fermé.

 

Acte1 scène 1
 

Marcus - Je ne pensais pas que ce coffre-fort prendrait autant de temps à ouvrir, faut que j'me
grouille avant que le tôlier revienne de l'enterrement de sa bourgeoise... si le curé a été
grassement payé, çà devrait me laisser un peu de marge, le temps que le cureton déblatère
tous ses salamalecs ! (Examine son sac et le contenu du coffre-fort.) 

Acte1 scène 2
 

Pendant ce temps, le vieux rentre à pas de loup muni d'une canne à la main et vient se mettre
derrière Marcus.

 

Marcus - Merde ! j'aurais du prendre un sac plus gros. 

Le Vieux - Si cela peut vous permettre de vous adonner à la bonne marche de votre travail, je peux
vous en prêter un !
 

Marcus - (Sans se retourner) J'veux bien si ça ne vous dérange pas ! (Se retourne et aperçoit le
Vieux.)
Nom de dieu !!!
 

Le Vieux - Comme vous dites.
 

Marcus - Vous n'êtes pas à l'église ?
 

Le Vieux - Nom d'un vieux bouc sans bouc ! Pourquoi serai-je à l'église ?
 

Marcus - Ce n'est pas aujourd'hui qu'a lieu l'enterrement de votre dame ?
 

Le Vieux - Je ne vois pas le rapport entre l'enterrement de mon épouse et votre présence …
(Suspend son dialogue. Réalise que Marcus voulait profiter que la maison soit vide pour le cambrioler.
Reprend le dialogue sur un ton moqueur.) Serait-ce abusé d'empiéter sur votre temps de travail
pour vous demander ce que vous faites chez moi ? (Menace Marcus de la pointe de sa canne.)
 

Marcus - (Prend la porte du coffre-fort.) Si je vous dis que je vérifie le bon fonctionnement des
serrures, vous ne me croirez certainement pas !

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.


En voix off - « Quelques années plus tard... »
 

Acte1 scène 3
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.
 

Acte1 scène 4
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Marcus - Cela n'empêche pas monsieur d'être aimable ! Enfin, dans la mesure de vos possibilités.
Je ne voudrais surtout pas que monsieur souffre d'une crise d'apoplexie suite à un
excès de générosité.
 

Le Vieux - (Sournois.) Si vous vous plaignez de cette maison, rien ne vous empêche de quitter les
lieux et de tenter votre chance ailleurs !
 

Marcus - Vous savez bien qu'un contrat tacite nous lie tous les deux.

*** La suite du texte est disponible sur simple demande .

Le Vieux - Et bien il fallait faire comme d'habitude, la réparer !
 

Marcus - Tant que je trouvais des pièces de rechange, ok, pas de soucis.

Le Vieux - Alors ! Où est le problème ?
 

Marcus - Mes fournisseurs. Ils sont tous morts.
 

Le Vieux - Ah les ingrats ! Les égoïstes ! Les sans cœur ! Et pendant qu'ils se la coulent douce en
enfer, moi, je meurs de froid sur terre.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande .

Acte1 scène 5
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande à l'auteur.

Le vieux - Ah c'est vous?
 

Magdeleine - Après qui vous en avez encore ? Je vous entends ronchonner depuis la rue.
 

Le Vieux - C'est Marcus qui me rend fou.
 

Magdeleine - Vous n'avez pas besoin de lui pour ça ! Et qu'a-t-il encore fait?
 

Le Vieux - Tout et rien...
 

Magdeleine - (Résignée.) Comme d'habitude.
 

Le Vieux - Mais quelle idée j'ai eue de le prendre à mon service !
 

Magdeleine - Certainement parce qu’il n'était pas exigent sur le salaire.
 

Le Vieux - (Surpris.) Comme si j'avais les moyens de lui payer un salaire de ministre !
 

Magdeleine - Les moyens ! Ô ! Si. Le désir... Ô ! Non.

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Le Vieux - J'arrive très bien à me gérer tout seul ! Pas besoin d'une femme pour savoir ce que j'ai
à faire
 

Magdeleine - Ne me faites pas croire que pas une seule ne soit venue à votre secours ?
 

Le Vieux - Aucune vous dis-je !
 

Magdeleine – Même pas un amour de jeunesse ?
 

Le Vieux - (Plonge dans ces souvenirs.) Un amour de jeunesse ! Je n'en ai eu qu'un seul, et ce n'était pas  une réussite croyez moi. Lucie... Lucifer, j'aurais du me méfier. Tout ce que cette
créature à réussi à faire c'est de me laisser une lettre de rupture le jour prévu de
nos fiançailles !
 

Magdeleine - Peut-être a-t-elle eu peur de s'engager et a préféré partir plutôt que de vous rendre
malheureux.
 

Le Vieux - Elle m'a prit pour une bonne poire, voilà tout.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Magdeleine - Vous vous méprenez.
 

Le Vieux - Ah oui ! (Songeur.) Alors... Pour quoi restez-vous à mon service ?
 

Magdeleine - (Confuse.) J'ai mes raisons.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande..

Acte1 scène 7
 

Le Vieux - (Entre en scène en lisant un journal.) Nom d'un vieux bouc sans bouc! Foutues bonnes
femmes !voilà que maintenant elles vont dans l'espace. Si encore elles y restaient! Non !
Ils les rapatrient sur terre ! Quelle bande d'imbéciles !!! (Jette son journal au sol.) (se met
devant la fenêtre.)
Et l'autre, Magdeleine, qui me dit de sortir. (Regarde à l'extérieur.) Comme
si j'avais besoin de me rendre à l'extérieur pour m'apercevoir que c'est le foutoir
complet. (Observe attentivement par la fenêtre.) Tiens ! Qu'est-ce que je disais ! Regarde-moi
cet abruti avec sa camionnette ! Mais vas-y ! Continue ! Encore quelques mètres et tu
vas finir par écraser les fleurs de l'autre vielle figure de peau de figues du rez-de-
chaussée. (Est déçu, se retourne.) Merde ! Loupé ! (Regarde à nouveau par la fenêtre.) Il est
passé où ? (regarde par la fenêtre dans toutes les directions.) (Regarde sa montre.) Huit heures
quatorze et toujours pas de technicien !!! Je vais leur téléphoner, ils vont m'entendre
et savoir de quel bois je me chauffe (quitte la scène.)
Le noir se fait, mais le rideau reste ouvert.
 

Acte1 scène 8
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande .

En avant-scène, sous une légère lumière on aperçoit le vieux avec le téléphone à la main.
 

Acte1 scène 9
 

Le Vieux - Allô ! Allô !!! Je sais bien que j'ai demandé l'entreprise de chauffagiste et... (Est arrêté par
la voix du serveur.)

 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande .

Voix off - « Pour le service S.A.V , tapez 4! »
 

Le Vieux - (Donne un coup sur la touche du téléphone.) Sur quatre (attend.) Après ils s'étonneront que les
gens pètent les plombs ! Allô ! Ah ! Quand même ! Vous avez vu l'heure qu'il est !
(Tout bas,presque inaudible.) Cela fait plus de trois minutes que j'attends votre technicien...
À partir de ce moment, le son de la conversation ainsi que la lumière s'atténueront.
 

Marcus - En voix off .« C'est par là .»
 

Acte1 scène 10
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Acte1 scène 11
 

Alex- (Entre sur scène vêtue d'une combinaison de travail, une casquette et une paire de gants.) Qui ça?
 

Marcus - Le tôlier, je l'appelle le Vieux ou grincheux.
 

Alex - Je comprend mieux. Quand j'ai demandé des renseignements sur le chantier, mes collègues
qui sont venus faire l’installation m'ont prévenue : « Fais gaffe, ce client n'est pas facile. »
(Regarde Marcus.) Alors, quand j'ai constaté votre gentillesse en arrivant, je me suis dit, Alex,
ma fille, lui, ce n'est pas le client.
 

Marcus - Comment çà, vous êtes une fille?
 

Alex - Ben oui ! Alex est le diminutif d'Alexandra. Cela vous pose un problème ?
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Marcus - (Marque la surprise.)
 

Alex - Quoi ?
 

Marcus - C'est marrant ce que vous dites !
 

Alex - Vous parler du number one de la confrérie ?
 

Marcus - Non ! Ce que vous avez dit, là, avant.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Alex - Oui, mais moi j'aime bien, c'était l'expression préférée de ma mère.
 

Marcus - (Marque la surprise dans son regard.) (Pose les yeux sur la fiche d'intervention travaux d'Alex.) Le caractère de chaque client est marqué dessus ? (Désigne la fiche.)
 

Alex - Oui, mais c'est codé, des fois que le client zieuterait la fiche d'intervention.
 

Marcus - Je crois deviner. (Lis la fiche.) Les petits points de couleurs devant le nom du client.
 

Alex - En plein dedans mon adjudant ! Vert, c'est un client sans problème. Bleu, attention, gentil,
mais pointilleux. Gris, grande gueule qui n'y connaît rien et qui aboie plus qu'il ne mord et
rouge...
 

Marcus - Laissez-moi deviner... Clients emmerdeurs. Un casse bonbon en puissance.
 

Alex - C'est bien ça.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Rideau.
La lumière se fait sur la table et le téléphone en avant scène.

 

Acte1 scène 12 ; hors scène.
 

Le Vieux - (Toujours au téléphone.) Je ne vois pas ce que vient faire la taille de mes tuyaux dans cette
histoire ! Ne cherchez pas à noyer le poisson! Les faits sont là, vous m'avez installé une
chaudière qui ne fonctionne pas {...} Et je suis toujours dans l'attente de votre technicien
{…} Il devrait déjà être là !
 

Marcus - (En voix off.) Monsieur ! Le technicien demande où vous avez mis la notice de la
chaudière.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Le Vieux - (Coupe la parole à Marcus.) Oui, j’avais compris !
 

Marcus - (Voix off.) Pourquoi me faire répéter alors?
 

Le Vieux - Pour vous emmerder. (Quitte la lumière et rejoint Alex et Marcus.)

*** La suite du texte est disponible sur simple demande .

Acte1 scène 13
 

Le Vieux - (Entre en brandissant la notice.) Soit vous avez de la fiente de moineaux dans les yeux ou
alors vous avez besoin de lunettes ? (Regarde autour de lui.) Ils sont où ?
 

Acte1 scène 14
 

Marcus - (Entre avec un bidon vide à la main.)
 

Acte1 scène 15
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.
 


Le Vieux - (À Alex.) On est pas dans un salon de thé ?
 

Alex - Un thé ne serait pas de refus, mais le mieux serait que je répare la chaudière avant.
 

Marcus - (Semble examiner le vieux et Alex.)
 

Alex et le Vieux - (S’aperçoivent du manège de Marcus.) Quoi ?
 

Marcus - çà c'est pas mal !
 

Alex et le Vieux - (Ensemble.) Quoi Nom d'un vieux bouc sans bouc ?
 

Marcus - J'ai l'impression que vous avez des mimiques identiques.
 

Alex et le Vieux - (Se regardent.)
 

Le vieux - N'importe quoi ! Vous délirez complètement !

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

La conversation est interrompue par une découpe d'un tuyau à la disqueuse.
 

Alex - (Voix off.) « Normalement, ça devrait fonctionner ... »
 

Marcus - Il faudra prévoir de refaire le plein de carburant pour...
 

Alex - ( Voix off.) « Une dernière petite touche et ce sera parfait. »
 

Le Vieux - Il joue à quoi exactement ?
.la conversation est interrompue par le bruit d'un marteau piqueur dans un mur en béton.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Acte1 scène 16

 
Alex - (Se dirige vers un radiateur.) Je m'en doutais, j'étais certain...(Voulais dire certaine, mais s'est reprise)
certain que le problème venait de là ! (Touche le radiateur le radiateur.)
 

Le Vieux - (En désignant l'arrière-cuisine.) Vous pouvez m'expliquer ?
 

Alex - Pardon ! (Passe devant Le Vieux pour retourner vers la chaudière.) Expliquer quoi ?
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Alex - (N'a pas entendu le Vieux, elle remet un cadre droit) Et voilà, votre vieille croûte est d'aplomb...
D'ailleur, je ne vois aucune photo, c'est fort çà! Vous n'avez pas de famille ?
 

Le Vieux - Non ! (Se reprend.) De quoi je me mêle, en quoi cela vous regarde ?
 

Alex- Oui vous avez raison... Je croyais être la seule personne à ne pas posséder de photos de mes
proches, mais je m'aperçois que je ne suis pas un cas isolé.
 

Le Vieux - (Un tantinet moqueur.) Vous n'avez pas de famille ?

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

À chaque séance de bouche-à-bouche, Alex prendra une grande bouffée d'oxygène et un air de
dégoût. Pendant ce temps, Magdeleine se tiendra dos au public et à califourchon sur les genoux
de Marcus, tout en lui secouant les épaules.

 

Le Vieux - (Commence à sortir de son malaise.) (aperçoit Alex, à genoux prête à l'embrasser.) Qu'est-ce que
vous faites ?
 

Alex - Et bien dis donc, à peine ressuscité et vous redevenez aimable comme une porte de prison...
(Se penche sur le vieux.) Ne me dites surtout pas merci !
 

Le Vieux - (Aperçoit Magdeleine sur les genoux de Marcus.) C'est quoi ce bazar ? Ils se croient dans un
lupanar ?
 

Alex - (Se remet debout.) Arrêtez de voir le mal partout !
 

Le Vieux - (Essaye de se relever.) Parce que vous trouvez cette situation normale vous ? La bonne qui
remue du croupion sur les genoux de mon majordome .
 

Alex - Vous vous méprenez complètement.
 

Magdeleine - (Marcus revient à lui.) Ça vient, ça vient ! Oui ! Oui ! (Lui donne une énorme gifle.)
 

Alex - Oui, bon ! Là d'accord. J'avoue qu'il peut y avoir méprise. Mais cela ne doit pas vous
empêcher de me remercier de vous avoir sauvé la vie!
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.


Alex : (L'air de rien, déplace la table, au Vieux.) Alors, qu'est-ce que l'on dit à Alexan … À Alex ?
 

Le Vieux - (Examine tout le monde d'un œil mauvais.) Oui, bon ! Ça va. (Susurré) merci.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Le Vieux - Vous n'avez pas honte de maltraiter une personne âgée ?
 

Magdeleine, Marcus et Alex : (Se regardent, puis regardent le vieux.) Non !
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Le Vieux - (Se demande ce qui lui arrive.) Oui, oui. (Sort son mouchoir de sa poche, s’essuie le front et ses lèvres.)
Quelqu'un peut me dire pourquoi j'ai un goût de rouge à lèvres sur ma bouche ?
 

Alex - Je n'ai pas l'habitude de pratiquer le bouche-à-bouche avec mes fesses !
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Le Vieux - Vous comprenez très bien ce que je veux dire. Un jeune homme qui met du rouge à
lèvres, il n'y a pas trente-six solutions pour le cataloguer.
 

Alex - Pas vraiment. Si vous pouviez développer.
 

*** La suite du texte est disponible sur simple demande.

Le Vieux - Je comprend tout maintenant...Vous m'avez dit que vous aviez une photo de votre mère,
puis-je la voir ?
 

Alexandra - Bien sûr. (Sort la photo de son porte-feuille et la remet au vieux.)
 

Le Vieux - (Prend la photo fébrilement.) Nom d'un vieux bouc sans bouc! (Caresse la photo. Regarde
Alexandra.)
J'ai donc une fille !
 

Alexandra - Nom d'un vieux bouc sans bouc, oui... Papa...... (Le Vieux et Alexandra tendent leurs bras
l'un vers l'autre et ce prennent les mains.)

 

Fin.
 

(Dans ce texte Alexandra est la fille du Vieux, mais le dialogue entre elle et le
Vieux peut être changé, sans que cela ne change l'histoire, pour qu'Alexandra devienne la petite
fille du Vieux.)