extrait de Xaurur et Snidatic

 

 

 

Les ruines d'une ancienne chapelle seront le terrain de jeu où des jeunes de la ville et de la campagne s'affronteront (de façon amicale) sur les idées reçues que chacune et chacun ressentent pour le lieu de vie des autres.

 

 Avertissement.

Ce texte est protégé par les droits d’auteur.

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Le réseau national des représentants de la SACD (et leurs homologues à l’étranger) veille au respect des droits des auteurs et vérifie que les autorisations ont été obtenues, même a posteriori.

Lors de sa représentation, la structure de représentation(théâtre, MJC, festival…) doit s’acquitter des droits d’auteur et la troupe doit produire le justificatif d’autorisation de jouer. Le non-respect de ses règles entraîne des sanctions(notamment financières) pour la troupe et pour la structure de représentation.

Ceci n’est pas une recommandation, mais une obligation, y compris pour les troupes amateurs.

 



Xaurur et Snidatic.

Ou

Ruraux et Citadins.

durée de la pièce: 30 minutes.

Pour quatre filles et quatres garçons.

(Modulable.)

+ 1 adulte.

Niveau scolaire, de CM2 à 1er (lycée.)



Le décor.

(1) Une rivière que l’on entendra, mais qui restera invisible. (On l’entendra au début de la pièce.)

(2) Un peu de verdure

(3) Un arbre ou un grand bosquet en bord de coulisses. (Pour dissimuler un pêcheur.)

(4) Un endroit pour s’asseoir. (Quelques bloc de pierre dispersés sur la scène.)

(5) Des haricots blancs. (Pour représenter de petits cailloux.)

(6) Une plaque de contre-plaqué ou un carton rigide en coulisses. (Pour recevoir les petits cailloux.)

Lumières. L'action se déroulera en milieu d'après-midi et le jour déclinera à fur et à mesure du déroulement de la pièce.

Costumes. Les costumes seront contemporains, seule la couleur les distinguera : couleurs foncées pour un groupe et claires pour l'autre.

Acteurs : (modulable.)

Les Xaurur (ruraux) : Adèle (Ad) et Charles (Chacha) sont frère et sœur.

Claire et Édouard (Ed) sont également frère et sœur.

Les Snidatic (citadins) : Léopoldine (Léo) et François sont frère et sœur.

Albert (Al) et Laure sont également frère et sœur.

Le pêcheur. Une seule réplique, en toute fin de pièce.

Ils doivent leurs prénoms au fait que leurs parents respectifs sont des fans de Victor Hugo et de Gustave Eiffel.

 

Extrait du texte.

L'action débutera par l'arrivée de Claire et d'Édouard.

Acte 1 Scène 1

Édouard (Xaurur.) Dis donc frangine, tu es certaine qu'ils arriveront à trouver l'endroit ?

Claire (Xaurur.) Je l'espère. S'ils n'y arrivent pas, ce sont de sacrées andouilles !

Acte 1 scène 2

Édouard (Xaurur.) Tiens ! Voilà la deuxième paire de frangin-frangine.

Adèle (Xaurur.) C'est nous que tu traites d'andouilles ?

Claire (Xaurur.) Oh ! Adèle ! Non, pas du tout.

Édouard(Xaurur.) Calme-toi. Elle parlait des Snidatic.

Adèle (Xaurur.) Je préfère, sinon...

Édouard (Xaurur.) Oui ! Sinon quoi ?

Se mettent en garde de boxe, se rapprochent l'un de l'autre, une fois face à face ils s'étreignent.

Charles (Xaurur.) Comment tu vas, Ed ?

Édouard (Xaurur.) Comme d'habitude Chacha : avec mes pieds.

Se mettent à rire.

Adèle (Xaurur.) Vous avez quel âge ?

Claire (Xaurur.) Laisse Ad, tu sais bien que les garçons sont moins matures que les femmes.

Charles (Xaurur.) (À Édouard.) Je rêve ou elles nous cherchent ?

Édouard (Xaurur.) Laisse tomber Chacha, c'est de l'humour de filles.

Charles (Xaurur.) Eh bien il n'est pas terrible!

Claire (Xaurur.) À quelle heure  doivent-ils venir?

Les quatre jeunes entament une conversation en s'asseyant sur les ruines. Pendant que les Snidatic entrent en fond de salle. Léopoldine ferme la marche.

Acte 1 Scène 3

Vous pouvez obtenir la suite de cet acte sur simple demande à. ericgarandeau@orange.fr

 

Les Snidatic montent sur la scène.

Adèle (Xaurur.) Alors les Snidatic, pas trop la frousse sur le chemin ?

Acte 1 scène 4

Albert (snidatic.) (À ses trois compagnons de route.) Eh ! Vous les entendez ?

Laure (snidatic.) Non ! Il y a François qui me bassinait avec son portable.

Léopoldine (snidatic.) Qu'est-ce qu'ils racontent ?

Albert (snidatic.) Ils demandent si nous n’avons pas eu peur en venant.

Laure (snidatic.) Pour qui ils nous prennent, les Xaurur?

Charles (Xaurur.) Pardi, pour des Snictatic !

Édouard (Xaurur.) Qui n’ont pas la tactique.

Charles et Édouard checkent.

Les deux camps se mettent face à face, exécutent quelques pas en avant pour se trouver nez à nez, puis se font des hugs.

Laure (snidatic.) (Examine l'endroit.) Pas très rassurant cet endroit!

Charles (Xaurur.) Qu'est-ce que tu lui trouves ? Il est trop cool !

Laure (snidatic.) J'aurais préféré que l'on se donne rendez-vous dans un endroit moins glauque.

Claire (snidatic.) Elle a raison ! (Parle du site.) Il m'a toujours donné la chair de poule.

Charles (Xaurur.) Relax les filles, vous n’allez pas commencer à faire les rabat-joie ?

Édouard (Xaurur.) (Regarde sa montre.) Ça va, on est large, il est que dix-huit heures.

Adèle. (Xaurur.) Et puis zut ! Qu'est-ce qu'on risque ?

Claire (Xaurur.) (Aux Snidatic.) Dans tous les cas, ça nous fait super plaisir de vous revoir.

Édouard (Xaurur.) Mais Claire, on s’est vus hier soir !

Adèle (Xaurur.) Tu parles, en coup de vent ! Vos parents étaient tellement pressés de décharger leurs valises.

Léopoldine (snidatic.) Si tu crois que c'est facile pour eux, tous les jours de l'année ils sont habitués à courir dans tous les sens.

Albert (snidatic.) Des vrais ressorts.

François (snidatic.) Alors, lorsqu'ils arrivent à la campagne il leur faut du temps pour que le ressort se détende. (Saute sur place.)

Laure (snidatic.) Ici, pas de risque de s'énerver pour un métro en retard.

Léopoldine (snidatic.) Ou une grève des chauffeurs de bus.

 

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Édouard (Xaurur.) C'est vrai, j’oublie parfois que nos parents se connaissent depuis longtemps.

Laure (snidatic.) Et qu'ils ont grandi là.

Léopoldine (snidatic.) Bien évidemment, vous avez perpétué la tradition.

François (snidatic.) Tu sais bien frangine que les Xaurur n'aiment pas bousculer les vieilles habitudes.

Charles (Xaurur.) Euh, tu sous-entends quoi par là ?

François (snidatic.) Je veux simplement dire que s'il fallait attendre les ruraux pour faire avancer le schmilblick de la modernité, ben mon vieux, on circulerait encore en calèche !

Édouard (Xaurur.) Parce que vous, les gens de la ville, vous êtes des cadors dans ce domaine peut-être ?

Albert (snidatic.) On se débrouille pas mal.

Charles (Xaurur.) Ça se saurait.

L'intensité de la lumière se réduit.

François (snidatic.) Ah ! Tu veux nous faire croire, à nous les Snidatic que vous les Xaurur vous y connaissez quelque chose en progrès et  modernité ?

Charles (Xaurur.) Certainement !

François (snidatic.) Bah je demande à voir !

Claire (Xaurur.) Vous n'allez pas commencer à vous chercher des poux ?

Laure (snidatic.) Ah ! Non alors ! Nous venons juste de nous retrouver.

Édouard (Xaurur.) Ne t'inquiète pas Laure, je vais juste démontrer à ton frère que sans les campagnards il y aurait beaucoup de choses qui n'existeraient pas dans les grandes villes.

 

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Laure (snidatic.) Tu es certain de ce que tu racontes ?

Édouard (Xaurur.) Affirmatif ! Frugence Bienvenüe, il était Breton.

Claire (Xaurur.) (Moqueur.) Allô ! On n’entend plus rien ! Ya quelqu'un au bout du fil ?

François (snidatic.) « Fulgence », tu parles d'un prénom !

Claire (Xaurur.) C'était peut-être à la mode à son époque, mais aujourd'hui ça ferait bizarre…

Albert (snidatic.) C'est sûr que certains n’ont pas été gâtés avec leurs prénoms.

Adèle (Xaurur.) Tu peux le dire « Albert. » J'en connais qui ont comme prénom, Charles, Édouard, Léopoldine...

Charles (Xaurur.) (Coupe la parole à Léopoldine.) Ce n'est pas de notre faute si nos parents sont amoureux de Victor Hugo et de Gustave Eiffel.

Léopoldine (snidatic.) Heureusement qu’ils n’étaient pas fans des films Marvel !

Laure (snidatic.) Ou de « Bonne nuit les petits »…

 

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Claire (Xaurur.) Que l'on veuille ou non, nos parents ont eu cette idée de génie, c'est comme ça, On n’y peut rien.

François (snidatic.) Alors que s’ils avaient habité en ville, ils auraient certainement mieux choisi.

Claire (Xaurur.) Pardon ? Aux dernières nouvelles, vos parents habitent en ville et ils vous ont donné des prénoms… (Réfléchit.) Comment dire ? Originaux ?

Albert (snidatic.) C’est pas faux !

Léopoldine (snidatic.) N'empêche, il est plus difficile de trouver des lieux pour s'enrichir culturellement en campagne qu'en ville.

Laure (snidatic.) Comment ça ?

Léopoldine (snidatic.) Vous avez quoi dans votre bled ? Une bibliothèque ?

Laure (snidatic.) Qui doit ouvrir deux jours par semaine et encore !

Albert (snidatic.) Un cinéma ?

François (snidatic.) Un musée ? (Pouffe de rire.)

L'intensité de la lumière se réduit.

 

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Claire (Xaurur.) Et bien les amis, c'est le même temps que nous mettons nous les Xaurur pour nous rendre au Musée des Beaux-Arts de Nantes.

Enchaînent le nom des sites rapidement.

Charles (Xaurur.) Celui d'histoire naturelle !

Adèle (Xaurur.) Celui des ducs de Bretagne.

 

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Charles(Xaurur.) La Roche-sur-Yon, vingt minutes.

Laure, Léopoldine, François et Albert (snidatic.) C'est bon, c'est bon, on a compris.

Adèle(Xaurur.) Comme quoi, l'enrichissement culturel n'est pas une question d'environnement, mais de volonté.

Claire(Xaurur.) Que l'on habite en campagne comme en ville.

Laure (snidatic.) D'accord, d'accord. Mais il vous faut à chaque fois prendre la voiture !

Édouard(Xaurur.) Et vous le métro !

 

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L'intensité de la lumière se réduit.

Laure (snidatic.) Écoutez... Vous entendez ?

Édouard(Xaurur.) (Tend l'oreille.) Quoi ?

Laure (snidatic.) J'ai entendu comme un ronflement.

Charles(Xaurur.) Certainement un esprit que ta conversation ennuie!

Léopoldine (snidatic.) (Vient se placer près de Laure.)

Laure (snidatic.) Je ne rigole pas, je suis certaine d'avoir entendu comme un ronflement ! (Montre un endroit près de l'arbre ou le bosquet.) Là !!!

Édouard(Xaurur.) (Fait semblant d'avoir peur.) Mamma mia ! Ils viennent nous chercher.

Adèle(Xaurur.) N'écoute pas ces deux idiots, c’est juste le vent dans les arbres.

Léopoldine (snidatic.) C'est vrai ?

Adèle(Xaurur.) (Pas très rassurée.) Mais oui…

Léopoldine (snidatic.) (Regarde autour d'elle.) Alors comme ça, voici le terrain où les prétendus esprits viennent la nuit?

François (snidatic.) (Prend un air ténébreux.) L'endroit où la pleine lune réveille les âmes corrompues des villageois ?

Charles(Xaurur.) Si j’étais vous, je ne prendrais pas ça à la légère.

François (snidatic.) Attend Chacha, tu ne vas tout de même pas me dire que tu crois à toutes ces bêtises!

Charles (Xaurur.) On peut respecter les légendes sans y croire vraiment.

Léopoldine (snidatic.) Eh bien, je ne te savais pas si philosophe, Chacha.

Édouard (Xaurur.) (Déambule sur la scène.) N’empêche, si j’avais un film d’horreur à tourner, c’est ici que je viendrai.

Adèle (Xaurur.) (L’air apeuré.) Et encore, il fait jour.

L'intensité de la lumière se réduit.

Léopoldine (snidatic.) (Regarde le ciel.) Plus pour longtemps. Je suis persuadée qu'à la nuit tombée l'endroit doit être lugubre.

Charles (Xaurur.) (Prend plusieurs petits cailloux (haricots.)

 

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Léopoldine (snidatic.) (Étudie la pierre.) Humelle est bizarre cette pierre !

Albert (snidatic.) (Placée loin de Léopoldine.) Fais voir !

Léopoldine (snidatic.) Tu me prends pour Wonder Woman ? Elle pèse au moins cinquante kilos !

Albert (snidatic.) (Ronchon en se levant.) Cinquante kilos, chochotte, ce n’est rien ça ! (Regarde la pierre.) Mais ! C'est une croix de ...?

Laure (snidatic.) (Regarde les Sniarbru.) De templier !!! Il y a eu des templiers, ici ?

Charles (Xaurur.) Et pourquoi pas ? « Madame. »

Léopoldine (snidatic.) C'était grand ?

Édouard (Xaurur.) Quelques dépendances, mais rien de bien extraordinaire.

Charles (Xaurur.) Avec assez de cailloux pour créer une légende !

François (snidatic.) Quelle légende ? Raconte !

L'intensité de la lumière se réduit.

Adèle (Xaurur.) Vous y tenez vraiment ? Vous allez sûrement avoir trop peur.

Claire (Xaurur.) Nous ne voudrions pas que vous fassiez des cauchemars cette nuit !

Édouard (Xaurur.) Et que vous fassiez pipi au lit !

Albert (snidatic.) Vous avez fini de vous moquer de nous ?

Laure (snidatic.) Vous vous amusez bien j’espère ?

Claire (Xaurur.) Oui. Pardon. C’était en l’an 1200 apr. J.-C. Les templiers avaient installé une commanderie à cet endroit. 


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Tous se regardent et marquent un moment de silence.

François (snidatic.) (À Charles.) Et donc ? Pourquoi elle a disparu, cette commanderie ? Vous le savez ?

Charles (Xaurur.) Pas vraiment, il existe beaucoup de versions, toutes aussi invraisemblables les unes que les autres.

Albert (snidatic.) La plus raisonnable, ça donne quoi ?

Laure (snidatic.) Je m'attends au pire !

Charles (Xaurur.) Tiens Claire, raconte, tu es douée pour les histoires !

Claire (Xaurur.) Il y a un sens caché à ta phrase ?

Charles (Xaurur.) Pas du tout.

Claire (Xaurur.) M'ouais ! Donc ! (De façon très oratrice. ) C'était le 6 pluviôse de l'an VII.

Laure (snidatic.) Hum, hum ! Si tu pouvais éviter de nous raconter cette histoire en patois local, cela nous arrangerait.

Adèle (Xaurur.) (Moqueuse.) C'est le jour, le mois et l'année républicaine...pas fute-fute les Snidatic !

Léopoldine (snidatic.) Et ça donne quoi en français ?

Adèle (Xaurur.) Et bien ça donne (réfléchit.) Euh...

Léopoldine (snidatic.) Le 25 janvier 1799 - pas fute-fute les Xaurur !

Claire (Xaurur.) Je raconte la suite ou nous continuons à nous balancer des vannes ?

Tous. Oui, oui, raconte-nous une belle histoire Claire.

Claire (Xaurur.) Devant tant d'enthousiasme, je ne peux que m'incliner.

Tous. Ouais !!!

Claire (Xaurur.) Donc, le 24 janvier… (Elle est interrompue par Albert.)

 

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Albert (snidatic.) (Théâtrale.) Et là, surprise ! Plus rien ! Tout n'est que fumée et désolation!

Claire (Xaurur.) (À Adèle.) Continue, moi il m'épuise.

Adèle (Xaurur.) (A Albert.) Si tu l'ouvres encore une fois, je te mets un bâillon.

Albert (snidatic.) Fait signe qu’il a bien compris le message en passant deux doigts devant sa bouche comme s’il refermait une fermeture éclair.

L’intensité de la lumière se réduit.

Adèle (Xaurur.) Toute la journée, la fête bat son plein. La nuit venue, tous sont d'accord pour revenir le lendemain matin remettre le site en ordre.

Albert (snidatic.) Quel suspens ! (Devant les regards noirs des autres, il refatit le geste de la fermeture éclair.)

Adèle (Xaurur.) Le lendemain matin, le 25 janvier, devant leurs yeux ébahis, il ne restait plus qu’un champ de ruines.

Édouard (Xaurur.) Certaines personnes ont vu des centaines d’yeux rouges s'enfuir à leurs venue.

François (snidatic.) Vous êtes sûrs que ce n'est pas les vapeurs d'alcool qui étaient passées devant leurs yeux ?

Charles (Xaurur.) On dit que ce sont les âmes des templiers, qui n’auraient pas aimé que des gens viennent faire la fête en ce lieu.

Adèle (Xaurur.) Possible.

Charles (Xaurur.) Depuis ce fameux jour, les habitants du village ne cessent d'apercevoir d'étranges phénomènes.

François (snidatic.) Blablabla ! Encore de drôles d’histoires de la campagne.

Léopoldine (snidatic.) Il n'y a pas que dans nos campagnes que l'on raconte des histoires, en ville aussi !

Albert (snidatic.) N'importe quoi !

Léopoldine (snidatic.) Ah oui ! Et le fantôme de l'opéra ! C'est du blabla ?

Laure (snidatic.) Mais oui, tu as raison Léo. Et le fantôme des Tuileries !

Édouard (Xaurur.) Comme quoi, il n'y a pas moins de fantômes en campagne que dans une grande ville.

Laure (snidatic.) Je vous rappelle que nous sommes au 21e siècle.

Tous (snidatic.) Et ?

 

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Tous. Quoi ?

François (snidatic.) Dans la nuit du 24 au 25 janvier 1799 il y a eu dans la région un terrible tremblement de terre, 6, 4 sur l'échelle de Richter.

Édouard (Xaurur.) Ceci explique cela ! Les bâtiments étaient si vieux qu'ils n’ont pas résistés et se sont tous effondrés.

Adèle (Xaurur.) Restait plus que deux ou trois rigolos de service pour créer une légende.

Ils entendent tous un bruit dans le bosquet. Près de l'arbre en bord de coulisse.

L'intensité de la lumière se réduit.

Laure (snidatic.) Charles ! C'est encore toi !

Charles (Xaurur.) Non ! Pourquoi veux-tu que ce soit moi ?

Claire (Xaurur.) C’est bien ton genre !

Albert (snidatic.) Pour sa défense, j'étais à ses côtés, s'il avait lancé une pierre je l'aurai vu.

Léopoldine (snidatic.) Comme tu es aussi blagueur que lui, je ne suis pas certaine que ton témoignage vaille grand-chose.

Albert (snidatic.) (À Charles.) Tu vois mon vieux, l'honnêteté ne paie plus de nos jours.

Ils se rassemblent à l'opposé d'où provient le bruit et entendent le bruit d'une chose qui tombe à l'eau.

En voix off. Par tous les saints ! Non !!!

Tous reculent encore.

Laure (snidatic.) (Aux garçons.) Vous ne pourriez pas aller jeter un coup d'oeil les garçons .. ?

Les garçons se regardent, pas rassurés du tout.

Édouard (Xaurur.) Et pourquoi nous ?

Adèle (Xaurur.) Pourquoi pas ?

Charles (Xaurur.) (Cherche ces mots) Parce que, parce que...

François (snidatic.) Parce que... Et l'égalité des sexes ! Hein ! Vous en faites quoi de l'égalité des sexes ?

Claire (Xaurur.) Non, mais regardez-moi ça ! Vous parlez de preux chevaliers !

Albert (snidatic.) Vas-y toi, qui es si courageuse.

Edouard (Xaurur.) (Regarde s'écarte légèrement du groupe. Pas rassuré.) Qui vient avec moi ?

Tous les autres se consultent.

Edouard (Xaurur.) Chacun son tour hein,surtout, vous bousculez pas au portillon !

Léopoldine (snidatic.) (Se lève.) Si on y va tous, quelle que soit la chose qui est ici, on arrivera peut-être à lui faire peur.

François (snidatic.) C'est le « Peut-être » qui me retient. 

Tous se lèvent et formnte un groupe hyper compact.

Léopoldine (snidatic.) Bon alors ! Qu'est-ce qu'on fait ?

L'arbre se met à bouger fortement et une ombre surgit .

Tous. Barrons-nous... (Ils quittent la scène en courant.)

Un pêcheur apparaît sur scène, l'air complètement dépité en tendant son panier de pêche vide et en émettant un fort et long baillement.

 Acte 1 scène 5

Le pêcheur. Par tous les diables! (regarde sa montre.) Vingt-deux heures ! Comment je vais expliquer à ma femme  que je rentre bredouille? Je ne vais quand même pas lui dire que c'est en me réveillant brusquement d'une sieste de (Regarde encore sa montre,) de six heures, que j'ai fait tomber à l'eau tous les poissons ! (Réfléchit.) Je sais ! Eurêka ! Je vais lui dire que j'ai vu des esprits rôder dans les ruines et que j'ai préféré fuir en prenant mes jambes à mon cou quitte à tout laisser sur place. (Quitte la scène .)


Fin.


 

 Vous pouvez obtenir l'intégralité de cette pièce de théâtre en me contactant  à. ericgarandeau@orange.fr



































 

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