Une
comédie pour 6 femmes et 4 hommes plus trois figurants.
(les
rôles des figurants pouvant être enlevés sans compromettre la
compréhension de la pièce de théâtre)
Durée :
90 minutes
Décor :
un pré.
Synopsis.
Profitant d'une soirée costumée, six
femmes et quatre hommes s'évaderont de l’hôpital psychiatrique où
ils étaient internés. Ils découvriront qu'une bien étrange
histoire, « Une vraie histoire de fous » les unit.
Tout commence par un enchaînement
d'accidents où, chacun des protagonistes sera, bien malgré lui,
entraîné dans des situations des plus rocambolesques. Frappés
d'amnésie, ils seront transportés pour observation dans un centre
de soin.
Lorsque le rideau s’ouvrira, chaque
personnage tentera de découvrir la raison de son mal-être. Les
costumes qu'ils endossent n'aidant pas forcément à leur faciliter
la tâche et à leur rendre la mémoire.
Le décor.
L'ensemble des scènes a lieu dans un
vaste pré.
Les costumes.
Deux costumes de l'époque moyen-âge,
pour une femme et un homme.
Deux costumes de pirates, pour une
femme et un homme.
Quatre robes, époque 17e ,18e ou 19e
siècle.
Deux costumes homme, époque 17e, 18e
siècles ou 19e siècle.
Pour les rôles secondaires. Deux
costumes d'infirmière et un d'infirmier.
Extraits
d'une vraie histoire de fous.
Acte 1 scène 3
Charles :
Tout
cela est bien étrange...
(Réfléchit.)
Berthe!
Berthe! Berthe.
Berthe :
Qu'avez-vous
donc à répéter mon prénom à tout bout de champ ?
Charles :
Votre
visage !
Berthe :
Quoi
mon visage ?
Charles :
Il
ne me dit rien du tout, mais alors rien du tout.
Berthe :
Mes
vêtements ! Mon visage ! Vous m'inquiéter Charles.
Charles :
(Sur un ton bourru.)
Puisque
vous voilà si finaude !
Depuis
combien de temps nous connaissons nous? Allons ! Narrez-moi la
chose.
Berthe :
Narrez-moi, narrez-moi ! (Fais
le tour de Charles.) Écoutez-moi
bien Charles, ce n'est pas parce que vous porter des chausses que
vous devez vous croire obligé de me prendre de haut,
je
suis dans la même marmelade que vous, j'ai, tout comme vous, du mal
à rassembler mes souvenirs, la chose est certaine nous nous
connaissons au moins depuis hier.
*
*
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*
*
Berthe :
Non.
Charles :
Berthe,
faites un effort. Bobby, Bobby.
Berthe :
Berthe,
Berthe ! Bobby, Bobby ! Vous aimez vous répéter. (En
aparté.) Mais
oui maintenant que vous me le dîtes. Je propose que nous allions
fouiller dans les buisson en quête de ce Bobby.
Charles :
Comme
vous y allé ma mie.
Berthe :
Allons-y
Charles, peut-être que lorsque nous aurons mis la main sur ce Bobby
la situation va enfin s'éclaircir et que je vais pouvoir mettre de
l'ordre dans mon cerveau.
Charles :
Surtout
qu'il ne doit pas être difficile à trouver.
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Acte
1 scène 5
Henri :
(Entre en courant, et
va se figer devant les coulisses d’où viennent de sortir les
infirmiers.) Je
suis
sûr d’avoir vu deux épouvantails se diriger dans cette direction,
ils étaient suivis par trois gros goélands.
Acte
1 scène 6
Anne :
Tiens
bon frère de la côte, j’arrive.(Semble
empêtrer dans son costume.) Alors
qu’est-ce que tu as encore vu ?
Henri :
(Montre
les coulisses.) Là !
par bâbord avant. Trois gros goélands et deux épouvantails qui
prenaient le large dès qu’ils m’ont aperçus.
Anne :
Certainement
des pauvres bougres qui ont eu peur de ta face de crabe !
Henri :
(Avance doucement
vers Anne.) Continu
comme çà ma belle (montre
sa main.) Et
je te garantie un aller et retour qui ne sera pas piqué des vers !
Anne :
(En aparté). Mais
c’est qu’il arriverait à me faire peur ce grand couillon!(À
Henri, se met en garde comme si elle avait une épée).
Viens
un peu pour voir.
Henri :
Tu
n’as même pas d’épée, nigaude !
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Acte
1 scène 8
Emma:
Jamais
je n’aurais cru cela aussi facile !
Léa:
(Rie comme une
folle.)
Quant je pense à la tête qu'ils feront lorsqu'ils s'apercevront que
nous manquons à l'appel. (Émet
un petit cri.) Ho !
Tom:
Sans
compter l'autre équipe de zozo qui nous colle au train depuis hier
soir. S'ils pouvaient nous oublier ceux-là !
Emma :
(En confidence.)
L'autre
jour le vieux avait une telle façon de m'observer que j'en ai eu le
sang glacé. Il a même voulu me scalper.
Léa:
Il
voulait juste tuer une mouche qui volait un peu trop bas, voilà
tout.
Emma:
Ah! Parce que courir dans tout les sens avec un hachoir de boucher
uniquement pour tuer une mouche, tu trouves cela normal?
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Acte
1 scène 11
Béa :
Heureusement
que vous avez pris le temps de m'attendre Pierre. Cela eut été
dommage que je me fusse perdu.
Huguette :
(Moqueuse.)
Que
je me fusse perdu ! (En
aparté.) Cette
pauvre fille ne comprend pas la moitié de ce qu'elle dit !
Béa :
Qu'est-ce
à dire ?
Huguette :
Que vous eussiez été perdu, n'eut point été une grande perte.
Béa :
(En aparté.)
Quelle
punaise.
Huguette :
Plaît-il ?
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Béa:
Ne
serait-il pas plus simple de se fixer une heure, plutôt que de
prendre la lune comme repaire.
Léa:
Surtout qu'elle bouge tout le temps.
Huguette:
Ben toi ma cocotte inutile de chercher le point culminant de ta
cervelle.
Pierre :
Depuis
tout à l'heure nous parlons de Bobby ! Bobby par çi. Bobby par
là, c'est qui ce Bobby ?
Acte1
scène 13
Béa :
(Entraîne Pierre en
avant-scène et désigne Huguette).
Je
ne suis pas certaine de pouvoir supporter l'autre dragon bien
longtemps !
Pierre :
Il
est vrai! Toujours à nous coller aux escarpins, à nous épier telle
une vieille poule constipée.
Béa :
Lorsque
l'on voit l'état de la mère poule, je suis sûr qu'elle doit
produire des œufs mollets.
Pierre :
c'est
étrange cette surveillance ! Elle a peur de quoi ! Que je
vous saute dessus ?
Béa :
(Rougissante).
Quand
bien même se serait le cas, je ne vois pas en quoi cela la regarde.
Pierre:
Pâle
sang bleu ! (Étonné
de la réponse, reprend ses esprits).
Certes !
Mais ce n'est pas le cas.
Béa :
Non, bien sûr.
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Acte1
scène 17
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Berthe:
dis
donc ! (Avance
sur Charles en remontant sa robe.)
Je
ne sais pas ou tu veux en venir, mais je te préviens. Tu as intérêt
à connecter les câbles qui sont stockés dans ton crâne, à bien
enregistrer les signaux que je vais t'envoyer, car je ne te le
répéterai pas deux fois.
Charles :
Quelle
est cette façon de parler ? Et on se tutoie ?
Berthe :
Oui,
car le vouvoiement me tue ! Quant à ses mots !
Charles :
Je
vous, tu, vous te trouve soudainement bien autoritaire.
Berthe :
Oui et bien c'est comme ça. (Tends
un doigt accusateur et tapote l'épaule de Charles avec.)
Maintenant c'est moi qui décide !
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Acte1
scène 19
Léa :
(Arrive en
gambadant.) Bobinou !
Bobinou ! Où es-tu ?
Emma :
Quel
boulet celle-là. (À
Léa.) Tu
n'as pas un peu fini avec tes Bobinou.
Tom :
Lâche-lui
le vertugadin Emma, si cela l'amuse d’appeler Bobby, Bobinou, après
tout ! Décidément,
depuis que nous avons décidé de nous tutoyer, vous en prenez à
votre aise !
Emma :
C'est
sûre ! Tant que monsieur pourra reluquer mademoiselle Léa qui remue
de la croupe, elle sera une sainte à vos yeux.
Tom :
Oh !
Grand dieu ! Moi ?
Emma :
Quel
hypocrite ! Tu
crois peut-être que je n’ai pas remarqué ton petit manège !
Depuis tout à l'heure tu n'arrêtes pas lui courir après.
Tom :
Si
tu es jalouse, passe devant et gambade toi aussi
Emma :
Tu
me prends pour qui ?
Léa :
(En aparté).
Avec
son gros derrière, si elle gambade elle risque de faire sortir les .taupes
de leurs galeries (Sautille
sur place et émets
un petit cri.) Ho !Hic !
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