Synopsis.1920,
c’est l’époque des grandes découvertes archéologiques en
Egypte. Anglais et français se passionnent pour les mystères de
l’Orient et le monde mystérieux des momies. Dans cette atmosphère
envoûtante, la famille Kingsley va vivre une bien curieuse aventure,
confrontée à des malfrats, et à un antiquaire véreux.... elle
n’imagine pas un seul instant qu’elle va se retrouver au cœur
d’une machination diabolique...
Pièce
de théâtre en deux actes, durée : 1h 45mn
Cette
pièce de théâtre comporte des combats d’escrime artistique, qui
peuvent être supprimés, sans compromettre la logique de l’histoire.
Personnages :
2 femmes, 3 hommes, 1 adolescent.
• Harry junior Kingsley :
Fils archéologue.
• Lady Elizabeth
Kingsley : La femme de Henry James Kingsley, archéologue
un peu ratée, désabusée par la passion de son mari.
• Miss Audrey
Kingsley : Sa fille enthousiaste et carrière prometteuse
dans le même domaine que son père, étudie depuis 4 ans des sites
et organise des fouilles au Caire.
• Yassine Ramez :
Le majordome d’Audrey dans sa maison au Caire.
• Azim Ramez :
Le frère d’Azim
• Matthew
Twisty : Se fait passer pour un ami d’Audrey afin de
pouvoir mettre au point sa vengeance
• Charles Bradford
ou Eléonore Bradford : Un ami (e)de la famille qui
veille de loin sur Audrey, qui habite au Caire depuis longtemps
Acte
1
Dans
une maison égyptienne
-
Matthew jeune anglais étudiant en langues découvre par inadvertance
une magnifique momie, il va vers Audrey son amie pour avoir des
renseignements, pense avoir fait une grande découverte. Audrey le
pense aussi, son père la recherchait depuis longtemps, elle lui
demande de venir pour l’aider dans cette découverte et les
démarches à suivre
-
Arrivée de la mère et du fils, le père a eu un accident
regrettable avant de partir, elle a un peu raté sa carrière, est
désabusée par l’archéologie
-
Etude de la momie, présentation du jeune homme...
-
La nuit même, visite d’un inconnu au sabre agile, veut a priori
récupérer quelque chose ou tuer le nouveau propriétaire de la
momie ... combat au sabre, avec la mère.
-
Le mystère s’épaissit, au lever du soleil, la fille a disparu,
elle est enlevé.
Acte
2
Dans
la pyramide de Djoser
-
La jeune fille se retrouve enchaînée et enfermée dans une
pyramide, le majordome s’occupe d’elle, elle comprend qu’elle a
été piégé, Yassine et Matthew sont complices. Matthew s’est
servi d’elle pour une vengeance contre son père, à défaut se
sera sa mère. En effet lors de précédentes fouilles, son père et
ses ouvriers avaient, par négligence, emmuré le jeune fils de
Matthew, jeune apprenti archéologue en stage, et ce, dans le seul
but de protéger une momie jusqu’aux prochaines fouilles (la saison
des pluies ne permettant pas de continuer les fouilles). Ce dernier
n’a pas pu supporter de voir le lord anglais ne prendre aucune
sanction contre les ouvriers ayant commis ses actes. Il veut le faire
payer en emmurant à son tour sa fille, voir toute la famille. Pour
cela, il s’attire la complaisance de sa fille et le tour est joué
avec la complicité du majordome.
-
La mère et son fils arrivent à retrouver la fille guidé par un
code secret qu’il déchiffre facilement car c’est un coup monté,
ils arrivent armés et menacent le majordome. Les deux malotrus sont
du coup emmurés, et la famille se retrouvent dehors, saine et sauve.
Le Mystère
du Sarcophage
du Sarcophage
(vous trouverez en bas de l'article un extrait vidéo cette pièce de théâtre.)
PREMIER
ACTE
Ouverture
du rideau sur un salon bureau avec architecture égyptienne, mais
meublée de façon hétéroclite. audrey est a son bureau, son
domestique entre dans la pièce.
ACTE
1 scène 1
Yassine :
Midemoiselle, désire-t-elle un peu de thé à la menthe avant que j’
finisse mon service ? (vient avec le
plateau, se penche en lui parlant, révérence )
Miss Audrey Kingsley : Comment ça Yassine, il est déjà si tard ? (assise à son bureau, est plongée dans ses écrits)…Oui oui, un peu de thé, merci. ( en se levant) Ne vous inquiétez pas si vous m’entendez parler, je prépare le cours que je dois donner à l’école d’Imhotep pour les jeunes enfants du Caire. (s’entraîne à répéter son cours devant des enfants, règle en main et devant le tableau)
“Vous savez, mes chers
enfants, que l’ancien égyptien ne sépare pas les mots et ne
connait pas les signes de ponctuation, nous allons commencer par une
manière de dire bonjour, ces signes la chouette, le symbole de la
vie ankh, ce pilon et ce mortier ainsi que ce signe qui représente
un linge plié, veulent dire “Sois en vie, prospérité, santé !”,
une façon un peu plus compliquée de dire bonjour je vous l’accorde,
mais ”....
Sonnerie à la porte qui interrompt son discours
Miss Audrey Kingsley : (étonnée) Qui peut venir à cette heure ? (crie fort, en passant la tête par l’encadrement de la porte) Yassine... vous voulez bien voir qui sonne avant d’aller vous coucher, merci.
Yassine va ouvrir, on
entend parler ....puis il revient
Yassine :
Midemoiselle, c’est missieu Matthew, il a l’air un peu nerveux et
pressé d’ vous voir, dois-je faire entrer ? (très
cérémonieux, plein de courbettes)
Miss Audrey Kingsley : Oui, bien sûr. (elle se recoiffe rapidement et réajuste sa robe au mieux)
Matthew : Oh ! Audrey, comme je suis content de vous revoir (marche vers elle d’un pas décidé, lui prend les mains qu’il serre fort) je n’ai pas l’habitude de venir à des heures aussi tardives déranger les jeunes femmes, mais … il m’arrive une chose incroyable et j’ai tout de suite pensé à vous, j’ai besoin de vos lumières.
Miss Audrey Kingsley : Je suis tout ouïe ! Matthew, si je peux vous aider ! (minaudeuse)
Matthew : (vérifie que personne n’écoute aux portes et fenêtres et commence à faire les cent pas en racontant son histoire et en mimant) Je vous raconte, comme vous le savez, je pars souvent en limite du désert pour dessiner au calme, je me suis éloigné plus que d’habitude, et j’ai trouvé un endroit absolument charmant en bordure de l’oasis de Khrefinas, je m’assois et je creuse un peu pour mettre à l’abri mon panier, (voit qu’Audrey s’impatiente) …. enfin bref, je sens une roche dure, je creuse encore et je vous le donne en mille, Audrey, là.... Qu’est ce que je trouve ?? ?? (Interroge Audrey, mais elle montre son ignorance en haussant les épaules) Un sar-co-pha-ge, là, à une trentaine de centimètres de la surface ! (semble encore tout retourné de sa découverte)
Miss Audrey Kingsley : (intéressée) C’est très étonnant en effet ! Il a sûrement été oublié par des voleurs car un sarcophage en pleine nature ! c’est plutôt rare de nos jours, surtout aussi près de la surface !
Matthew : Sans
doute...sans doute, mais il est magnifique, mes amis et moi l’avons
dégagé en une matinée, vous verriez cela, mais vous allez le voir,
il est dans la voiture qui m’a amené, Yassine peut m’aider à le
monter. Je vais le chercher, pouvez vous dégager un endroit ?
(s’arrête net, et semble se soucier enfin
de la présence d’Audrey) Vous êtes d’accord au moins
?
Miss Audrey Kingsley :
Eh ! bien votre enthousiasme est débordant Matthew ! bien sûr allez
chercher cette merveille, vous passerez par derrière, la cage
d’escalier est plus grande.
Matthew sort en courant,
appelle Yassine, tout le monde descend chercher le sarcophage.
Matthew : (entre
dans la pièce avec le sarcophage, qui a l’air très lourd)
Allez un dernier effort, un, deux trois.... et voilà ! il est pas
beau hein !! (tout
le monde recule en s’épongeant le front, et observe stupéfait le
sarcophage). Mais il est vide… (comme
s’il était tout seul en parlant au public) la momie
s’est fait la malle, elle a pris ses bandelettes à son cou et ..
(s’aperçoit que tout le monde le
regarde) ah ah heu pardon…
Miss
Audrey Kingsley : Quel trésor !
(Audrey collée sur le sarcophage
n’en finit pas de s’extasier, va chercher un livre sur son
bureau, regarde dedans) Mais
attendez … Non, ce n’est pas possible !!! mais si !!! non !!!
mais si, non d’une bandelette de momie !!! …Mais si j’en crois
ce que je vois, c’est un des sarcophages dont m’avait souvent
parlé mon père, il devait contenir la momie du grand prête Ounas
qui vivait sous la Ve dynastie. Voyez-vous, seuls les notables
pouvaient posséder des sarcophages de cette qualité, c’est
magnifique …
Matthew : (sûr
de lui, lui coupe la parole) Oui, et même pas l’ombre
d’un petit scarabée en or … (rêveur
puis change de conversation) donc vous me disiez…
Miss Audrey Kingsley :
Qu’il soit vide ne m’étonne guère ! Les vandales préférent se
débarrasser des momies, ils ont peur de la malédiction, qu’elles
se réveillent et viennent leur tordre le cou la nuit
(prends un air de folle avec des
grands yeux, imite une momie qui marche et rigole de voir la tête de
Matthew … elle
réfléchit) … j’étais persuadée que ce
sarcophage était déjà archivé au musée du Caire, il faudra que
je regarde dans le catalogue quand j’aurai un peu de temps.
Matthew : (sûr
de lui, lui coupe la parole) Vous avez du confondre, elles
se ressemblent toutes ces boîtes à bandelettes.
Miss Audrey Kingsley :
Matthew, ce ne sont pas de vulgaires boîtes, un peu de respect je
vous pris… Trêve de plaisanterie, je vais appeler mon père, il
faut absolument qu’il voit cela, il me dira quoi faire ?
Matthew :
(ennuyé)
Mais comment allez-vous le joindre ? Il est en Angleterre, n’est-ce
pas ? Par courrier ça risque d’être long...
Miss Audrey Kingsley :
Il est à Oxford ... (cherche une
solution) Le téléphone ! oui, je n’ai pas le
téléphone ici, mais je vais aller voir chez Charles Bradford, un
vieil ami de père, il me rendra sûrement ce service, il habite au
bout de la rue. J’en ai pour quelques minutes, vous m’attendez
Matthew ! (part sans attendre une réponse)
elle sort, et rentre
precipitamment dans le restaurant. apres le depart d’audrey,
yassine arrive par derriere et tape sur l’épaule de matthew qui
est penché sur le sarcophage, saute en l’air de peur..
Matthew : Oh !
Yassine ...enfin, c’est malin de me faire sursauter de la sorte,
(Yassine se gausse, alors piqué, les mains
sur les hanches, Matthew tourne autour de lui) dis donc !
Tu faisais moins le malin quand je t’ai sorti du souk, hein ! Ali
Mustapha Ramezisis......c’est bien ça ton vrai nom, celui sous
lequel la police te connaît !!! hein…
Yassine : Chut !!
missieu Matthew, j’ vous jure, j’dirai rien !
Matthew : J’espère
bien, car la récompense que je t’ai promise ne sera versée
qu’après notre transaction, Aladin de pacotille, alors jusque-là
tiens toi à carreaux. Ta maîtresse est partie téléphoner pour
prévenir son père de la découverte ! chez un certain Charles, tu
connais ?
Yassine : oui
hindi, oui oui…. C’est un marchand d’antiquité, très connu
ici. Y vendrait son père et sa mère pour acquérir de vieux objets
égyptiens. Il possède également le restaurant au coin de la rue
« le cobra farci », il habite juste derrière au fond de
la cour. C’est un riche gentleman, ah ! pour sûr il aime
trop l’argent pour être honnête, celui-là !. (Yassine
recule en nombreuses courbettes)
Matthew : Oui, un
peu comme nous en quelque sorte... Ah ! ah! ah! Bon cesse un peu tes
courbettes, et va plutôt me chercher un bon whisky, tu trouveras
bien ça quelque part, fouille vermine d’archéologue, ah ah ah !!
(le retour d’Audrey coupe court à la
conversation, Matthew retrouve un visage angélique, et cesse
immédiatement de rire et se force à tousser, Yassine sort).
Vous n’avez pas pu avoir votre père au téléphone...
Miss Audrey Kingsley :
Non, comment le savez vous ?
Matthew : Enfin
Audrey, je ne suis pas Sherlock Holmes (prends
des grands airs) mais vu la rapidité de votre retour, et
votre course, vos joues sont toutes cramoisies d’avoir couru ! …
les attentes, en général, interminables pour avoir une
communication en métropole.... Bref, il n’est pas compliqué en
cumulant tout cela de voir que vous n’avez pas pu joindre votre
père.
Miss Audrey Kingsley :
Tout ça est fort juste, en fait Charles était occupé avec un
monsieur important, mais il a promis d’appeler mon père dès le
départ de son invité.
Matthew : Audrey,
vous lui avez dit de bien insister sur la découverte et la datation
du sarcophage, hein ! la présence de votre père est absolument
nécessaire ! ...
Miss Audrey Kingsley :
Oui, oui, Charles nous tiendra au courant, ne paniquez pas comme cela
Matthew, enfin le sarcophage ne va pas s’envoler. Je voudrai bien
voir la tête de père lorsqu’il va voir ce bijou !!!
Matthew : Moi
aussi (dit-il d’un ton plus bas vers le
public, avec un regard méchant et moqueur)
Miss
Audrey Kingsley : Vous dîtes ?
Matthew : Moi
aussi, j’ai hâte de voir ce père dont vous me dîtes tant de
bien. C’est vrai, je vous connais depuis quelques semaines
maintenant et vous n’avez cessé de m’en parler : de ce papa,
grand archéologue, de ces découvertes, de ces articles, de quoi
d’autres encore ! ...bref, je suis impatient. (en
se frottant les mains)
Miss Audrey Kingsley :
Vous ne le regretterez pas, c’est un homme extraordinaire !
Matthew : Je n’en
doute pas un seul instant, chère Audrey, s’il est aussi charmant
que sa fille…
(lui
fait un baise main, Audrey devient confuse et toute rouge)
Yassine :
(revient avec une bouteille de whisky et un
verre sur un plateau) voilà missieu, ce qu’ vous m’avez
demandé, j’ai fait ce que j’ai pu pour trouver cette... chooose
!
Miss Audrey Kingsley :
(étonnée, regarde avec insistance la
bouteille et Matthew d’un air interrogateur, lâche la main
dépitée) Vous ne vous embêtez pas Matthew, vous savez
que la vente d’alcool est interdite dans ce pays, vous avez du
embarrasser ce pauvre Yassine pour qu’il trouve cela ! (montre
la bouteille avec dégoût).
Yassine : (fier
de lui) Non midemoiselle, j’ l’ai trouvé dans le
placard de la chambre de vot’ mère, et (voit
Audrey devenir rouge).. heu...
Miss Audrey Kingsley :
Quoi ? (plus que surprise)
Vous devez vous tromper, ma mère ne boit pas une goutte d’alcool,
et j’aurai vu cette bouteille depuis leur départ l’année
dernière.
Yassine : (sûr
de lui) Midemoiselle, j’ l’ai trouvé là, c’est
sûr...dans sa coiffeuse pour être plus précis…
Miss Audrey Kingsley :
Mais enfin, qu’est-ce que vous insinuez ? et vous fouillez dans les
affaires de mes parents maintenant, Yassine ! (rouge
de colère)
Matthew : (en
calmant le jeu) Bien, bien, clôturons cette conversation
qui ne mènera à rien ! (à
Yassine en le montrant du doigt) D’abord vous, je ne
vous ai jamais rien demandé de la sorte, allez ouste, hors de ma
vue...
Miss Audrey Kingsley :
Nous en reparlerons plus tard Yassine, vous pouvez me croire..
Charles bradford entre
les bras en l’air...
Charles Bradford :
Mais grands dieux ! Il n’y a personne dans cette maison, j’ai
brandouillé votre clochette plus de 3 fois, vous aviez pourtant un
domestique, Audrey ?
Miss Audrey Kingsley :
(confuse) Oh ! oui, et je l’ai
toujours, nous étions en grande discussion.
N'hésitez
pas à me contacter pour recevoir la totalité du texte ou pour avoir
plus de renseignements sur cette pièce de théâtre à :
ericgarandeau@orange.fr
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